Deuxième circuit en Alsace : La route des crêtes et ses cols. Le temps a changé, le soleil d'hier est parti et ce sont de gros nuages noirs qui sont arrivés à sa place avec en prime beaucoup de vent. Par contre, il ne pleut pas, peut-être grâce au vent. Quoiqu'il en soit, je suis décidée à partir.
Les 10 premiers km sont pratiquement plats, ce seront les seuls.
Je prends donc la direction du Grand Ballon.
Je passerai des cols mais il n'y a pas de pancarte à chaque sommet.
Premier col avec une pancarte, je ne vais pas louper la photo.
Au fond, la route remonte en direction du Grand Ballon.
Le Grand Ballon (1er BPF), je ne suis pas toute seule, c'est bien pour la photo.
Il ne fait pas chaud. 8° au sommet et un vent épouvantable.
Parking du Grand Ballon, c'est désert, il faut dire qu'il ne fait pas chaud. Pour l'instant, j'ai de la chance, il ne pleut pas.
Je descends donc un peu pour me retrouver sur la route des crêtes.
Route très agréable et légèrement vallonnée.
Vue depuis la route des crêtes. C'est beau malgré l'absence de soleil.
Il faudra que je revienne lorsqu'il y aura du soleil. C'est trop beau.
Un petit village et son lac qui ont la chance d'avoir un rayon de soleil.
Col de la Schlucht, 2ème BPF.
Puis j'arrive au col du Bonhomme où je me ravitaillerai à l'auberge avec un repas chaud qui sera le bienvenu.
Ensuite, je vais donc sérieusement redescendre et quitter la route des crêtes mais je remonterai plusieurs cols les uns derrière les autres et cela fera mal aux jambes.
Au col du Wettstein il y a ce cimetière et un peu plus haut, il y aura le Collet du Linge.
Le théâtre de violents combats
Le linge compte parmi les champs de bataille les plus meurtriers de la Première Guerre Mondiale. Du 20 juillet au 15 octobre 1915, les Allemands y avaient organisé leur défense afin de stopper
l’avancée des troupes françaises vers Colmar. Les combats y ont été d’une extrême violence : 17 000 victimes côtés allemand et français ont péri dans ces combats. Obus à gaz et lance-flammes
furent même utilisés.
Le linge aujourd’hui
Le champ de bataille est situé au sommet d’un mamelon rocheux, parsemé de quelques arbres et morcelé de tranchées creusées dans le grès. Les abris ainsi que les barbelés qui quadrillaient le
secteur ont été conservés. Véritable lieu de mémoire, le site est ponctué de nombreuses croix blanches et noires sous lesquelles reposent encore des soldats français et allemands. Un musée
regroupe de nombreux objets trouvés sur place : armes, objets personnels, munitions et reliques y sont présentés. Des maquettes du champ de bataille, des montages vidéo et des photos enrichissent
la visite.
C'est à partir de là qu'une bonne averse s'est mise à tomber jusqu'au sommet du Collet du Linge. Puis, le soleil est revenu et j'ai pu faire la descente avec une belle éclaircie mais la route était tout de même bien mouillée.
Descente sur Munster.
L'église simultanée Saint-Léger étant devenue trop petite et vétuste pour accueillir les deux communautés religieuses, un décret impérial, du 15 mars 1862, autorise la construction de cette
église protestante.
Elle a été construite entre 1867 et 1873 selon les plans de l’architecte suisse originaire de Neuchâtel, Frédéric de Rutté. L’édifice a été inauguré le 1er janvier 1874.
La pierre utilisée est le grès rose des Vosges provenant des carrières du Schratzmaennelé, du Baerenstall et du Hohnack.
Les sculptures ont été réalisées par l’atelier d’Eugène Dock de Strasbourg. Le style est néo-roman, le clocher reprend la silhouette de la tour droite de l’église Saint-Léger à Guebwiller.
Très endommagée pendant la Première Guerre mondiale, elle ne rouvre ses portes qu'en 1928, après d'importantes transformations de l’architecture intérieure.
De nouvelles cloches sont inaugurées en 1925 et 1950.
A l’intérieur se trouve un baptistère sculpté dû au talent du sculpteur suisse Henri Vallette (1877-1962).
L’orgue à traction mécanique a été construit par la manufacture Muhleisen de Strasbourg et inauguré le 2 juin 1985. Une nouvelle façade en étain fut posée en 2002.
Il me restera deux cols à faire avant de rejoindre Buhl. Quel soulagement à l'arrivée. Ce circuit ne fut pas facile mais très beau.
160 km avec 3000 m de dénivelé. Et j'aurai fait 13 cols.