Le soleil est là, pas pour longtemps d'après météo France, alors j'en profite malgré des températures un peu basses pour la saison. Je fais une quinzaine de kilomètres en Bresse pour m'échauffer avant de monter sur le premier plateau par Saint Laurent La Roche.
Je pars donc en direction de Messia, par la voie verte.
C'est calme, juste quelques joggeurs.
Puis, j'enchaîne les petits villages de Chilly, Trénal, Mallerey et Bonnaud, toujours par des petites routes très sympathiques où je ne rencontrerai que quelques cyclistes.
Les champs sont bien labourés mais parfois il y a beaucoup de terre sur les routes et c'est moins drôle. Mais bon, c'est l'époque.
Au loin, le premier plateau, il va falloir changer de braquet.
A Grusse, joli coin pour une pause.
Je dois monter là-haut.
Saint Laurent La Roche
Saint-Laurent-la-Roche est situé au sommet du premier chaînon occidental des monts Jura, à dix kilomètres au sud de Lons-le-Saunier ; il fait partie du premier plateau, tout en dominant la plaine Bressane.
- Le village de Saint-Laurent-la-Roche est une ancienne cité médiévale.
- Le château fut construit sur les débris d’un castellum romain, qui avait probablement remplacé une enceinte gauloise, car nul doute que les tribus Séquanes et ensuite les Romains n’eussent remarqué la facilité de défense de ce point escarpé.
C’était un des manoirs du Moyen Âge les mieux fortifiés par la nature et par l’art, de tout le Comté de Bourgogne. Grâce à sa position, grâce à l’épaisseur de ses murailles, il est resté intact jusqu’à la fin du XVIIe siècle, sentinelle avancée pour défendre la province contre les attaques des ennemis ; aussi se hâtèrent-ils de détruire le vieux donjon, qui restant debout aurait invité encore le peuple d'alentour à la résistance.
Finalement, la côte ne fut pas si dure que cela. Sur la carte, elle était à deux chevrons mais cela n'a pas dépassé les 5%.
Puis direction Arthenas.
Ferme abandonnée, quel dommage.
Puis direction Moutonne, Orgelet et Dompierre.
Sur le plateau d'Orgelet.
Sur la route de Marnézia. C'est toujours aussi calme.
Pause casse croûte à Nogna où je rencontre un copain cycliste, j'en profite pour lui demander de me prendre en photo. Il fait pratiquement le même parcours que moi mais dans l'autre sens. Sauf que lui, il a fait 2 heures de course à pied avant de monter sur le vélo.
Route de Blye d'où je pourrai rejoindre Châtillon.
Premier col de l'année, mais celui-là je l'ai déjà monté plusieurs fois.
Route de Mirebel, j'adore cette route.
A la sortie de Mirebel, les ruines du château au fond.
D'un peu plus près.
La première mention du château de Mirebel date de 1172. Jusqu'au XVe siècle, le château, les terres et les droits s'y rattachant, sont la propriété de la maison de Vienne. En 1280, Jean Ier de Vienne en fait son lieu de séjour habituel, comme son petit-fils, Henri de Vienne de 1364 à sa mort. En 1422, à la mort de Jean de Vienne, le fief de Mirebel passe à la famille de Chalon-Arlay. Le château est en partie ruiné par les armées de Louis XI, en 1479. Il sert alors de tour de guet, jusqu'à sa destruction définitive par les troupes d'Henri IV en 1595 qui abattent la tour qui restait debout.
Il est inscrit en 2007, au titre des Monuments historiques.
Ensuite, je pars sur Bonnefontaire, La Marre et Granges sur Baume.
Baume les Messieurs depuis le belvédère de Granges sur Baume.
Ensuite, Crançot, Vevy, Briod.
Descente sur Conliège et Lons.
Encore une belle balade de 114 km pour 1079 m de dénivelé.