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C'est le week-end de la Toussaint, je suis donc rentrée chez moi en Franche Comté. J'ai emmené le vélo, bien sûr, et j'ai fait un petit tour. Je pars donc en direction de la forêt de Chailluz.

 Elle a revêtu ses couleurs d'automne, c'est magnifique.

 Il y a beaucoup de feuilles sur la route car celle-ci est fermée aux voitures. En vélo de route, toutes ces feuilles ce n'est pas le top mais la route a été refaite cet été et je sais qu'il n'y a pas de trous.

Je prends ensuite la direction de Marchaux.

            Une partie de la forêt de Chailluz car elle est très grande.

         Après Fuans. Les champs sont bien labourés et les couleurs des arbres magnifiques.

 Je ne pouvais pas ne pas photographier mes belles vaches francomtoises.

 Petite chapelle après La Couvotte. Je ne sais pas comment elle s'appelle.

 Et me voici au bord du Doubs après Séchin. On aperçoit quelques cyclistes à gauche.

 L'Eurovélo n° 6 mais c'est une partie que l'on partage avec les voitures.

 Route qui mène à Laissey et qui a été refaite cet été, un vrai billard, c'est très agréable.

                Je ne me lasse pas de ces paysages.

                                         Le château de Vaire le Grand.

Le Château de Vaire-Le-Grand est un château du XVIIIe siècle de style Classique construit en 1713 dans la vallée du Doubs à Vaire-Arcier en Franche-Comté à 13 km au nord-est de Besançon. Le château et le jardin à la française ont été remarquablement restaurés et sont ouverts au tourisme durant l'été depuis 1992. Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 18 décembre 1998.

                 Le Doubs depuis le pont de Vaire le Grand.

Et voilà, une belle petite balade de 60 km pour 479 m de dénivelé.

Et le lendemain, je repars faire un petit tour mais cette fois-ci avec ma petite soeur Fabienne qui a décidé de se mettre un peu au vélo. Alors je lui ai donné mon ancien vélo et nous sommes parties faire une petite balade. Bien entendu nous commençons aussi par la forêt de Chailluz qui est très proche de chez nous.

 Et surprise, rencontre avec mon ex-beau-frère, une photo s'impose.

 Fabienne me prend en photo en haut de la côte de Marchaux.

 Fabienne dans la côte de Vieilley. Dur dur pour un début mais elle se débrouille pas mal.

 Les deux soeurs au retour dans la forêt de Chailluz.

34 km pour 368 m de dénivelé. Fabienne m'a promi de s'entraîner un peu et la prochaine fois nous ferons la balade que j'ai faite plus haut.

Dernière journée dans le Cantal. Je décide donc d'aller au col de Prat de Bouc, au pied du Plomb du Cantal. Le ciel est un peu couvert ce matin, mais bon, cela devrait se dégager.

Je pars donc de nouveau en direction du Pont de Tréboul et de Pierrefort.

                                 Les Gorges de la Truyère.

                          Les vaches Aubrac, elles sont belles avec leurs yeux en amande et en plus on dirait qu'elles sont maquillées.

Cette race fait partie de la branche fauve du rameau brun. Elle est la descendante d'une race venue d'Afrique du Nord et arrivée en Espagne puis dans le sud-ouest de la France avec la migration des Arabes au VII ème siècle.

Elle existe depuis très longtemps sur le plateau de l'Aubrac où elle s'est adaptée aux rudes conditions climatiques qui lui ont forgé une réputation de rusticité. On retrouve des traces d'un élevage plus organisé au XVII^e siècle : les moines bénédictins d'Aubrac commencèrent à mener une gestion rationnelle de leur troupeau. À la Révolution, les biens de clergé sont vendus. Après une période où chaque éleveur gère individuellement son troupeau, une réelle dynamique commune naît de la création de la Société d'agriculture de l'Aveyron en 1840.

Après 1945, les effectifs déclinent : le fromage est produit à partir de races plus productives (brune, holstein, ...), les burons sont abandonnés et la mécanisation remplace les attelages. Les effectifs tombent alors à 55 000 têtes, dont seulement 2 500 sont inscrites.
Le renouveau viendra dans les années 1960 à 80, avec la reconversion des vaches de laitières à allaitantes et production de veaux. Le cheptel français actuel de race aubrac s’élève à environ 140 000 vaches mères, dont 35 000 vaches et 1 600 taureaux inscrits.

 Par contre, lui, il n'est pas maquillé et autant vous dire que je ne mettrai pas longtemps pour prendre la photo même derrière les barbelés.

Après Pierrefort, je prends la direction de Cézens. Puis, je monte tranquillement au col de Prat de Bouc.

                                                Au loin, le Plomb du Cantal.

                           Petite route tranquille et très agréable.

         Quelques gouttes de pluie me feront prendre mon café à l'intérieur. Mais finalement, il ne s'agira que d'un gros nuage qui passait par là juste pour m'embêter.

                                         Le Plomb du Cantal.

 Puis, je redescends et je remonte au col de la Grifoul.

 Quelles étendues et quel calme. C'est super.

                              Une petite dernière.

 Et je redescends par la vallée de Brezons. Elle est superbe et d'un vert éclatant.

 Et là, c'est la race fétiche de Veloblan. Les Salers.

Au temps des anciens Romains, on sait que Jupiter exigeait que les jeunes taureaux qu'on lui sacrifiait soient de robe rouge.

Présente depuis longtemps dans les Monts du Cantal, on ne sait pas encore si son origine est autochtone (elle serait issue de l'aurochs que nos ancêtres du sauveterrien représentaient sur les parois des grottes du Quercy) ou au contraire allochtone, venue avec des peuples germaniques, ou rapportée d'Espagne, tractant les chariots ibères. On retrouve aujourd'hui des souches similaires en Espagne et en Grande-Bretagne. Elle appartient au rameau rouge.

Sélectionnée à l'origine pour le travail, c'est une race de grand format, très charpentée, ce qui en fait une bonne mère, avec peu d'accidents de vêlage, y compris dans des conditions de vie rustiques.

C'est une race mixte, apte à la fois à produire du lait et de la viande de qualité. Grimpeuse infatigable, elle n'est pas sujette au vertige, ce qui lui permet de pâturer les solitudes pentues des Monts du Cantal.

 Puis retour par Pierrefort. Il y a de belles propriétés.

 Et un dernier petit tour par les gorges de la Truyère.

                                Et le pont de Tréboul.

Et en arrivant au gîte, le gardien m'attend.

                                                 Je vous présente Boby. Super mignon.

Et ainsi s'achèvent mes vacances dans le Cantal. Mais j'y retournerai l'année prochaine.

J'ai fait aujourd'hui 83 km pour 1621 m de dénivelé.

Nous sommes le vendredi 09 septembre et aujourd'hui, c'est le grand jour. Je monte au col de Pailhères qui culmine à 2001 m. Je pars d'Ax les Thermes. Je ne pourrai donc pas m'échauffer car il est hors de question que je roule sur la N20, seule route de la vallée où bien entendu il y a beaucoup de voitures et de camions, même au mois de septembre.

Je pars donc à 08 H 15.

 Avec ces pancartes, je sais ce qui m'attend. 19 km de montée à 6,75 % de moyenne et une pente maxi de 9,50 %. En regardant l'altimètre de mon compteur, ces chiffres s'avéreront bons.

Je monte donc tranquillement, avec mon rythme habituel des grandes montées.

                                            Etang de Goulours.

Ce sera le seul arrêt photo en montant car je n'aime pas m'arrêter. Je préfère faire les photos en descendant.

La montée se passe bien, avec des moments de répit, c'est appréciable. Seuls les 3 derniers km ne descendront pas en dessous de 9 %.

J'appréhendais également la présence des vaches sur la route mais finalement ces dames se contentèrent des fossés et j'ai pû passer sans problème.

01 H 45 plus tard, j'arrive enfin au col.

Je rencontre un couple de belges et la dame me demande tout de suite si je veux qu'elle me prenne en photo. C'est sympa, je n'ai même pas eu à le lui demander. Elle en a même pris plusieurs.

 Les chevaux de Mérens dont m'avait parlé un copain de VT ne sont pas là. Dommage.

Je reste un moment afin de profiter pleinement de ce paysage splendide.

 Le port de Pailhères (port qui signifie col en catalan) fait partie de la région sauvage du Donezan, à l'extrême Sud-Est de l'Ariège, tout proche des départements voisins de l'Aude (pays de Sault) et des Pyrénées-Orientales (Capcir). Il est fermé une grande partie de l'année en raison des conditions climatiques rudes qui règnent dans sa partie haute.

                            La route descend en direction de Mijanes.

Bon, maintenant, il faut que je redescende. Mais je reviendrai l'après-midi avec maman, en voiture, pour déguster une excellente crêpe à la confiture de myrtilles.

                 Les vaches sont bien sages au milieu des champs.

  J'attaque la descente, ce que j'ai en horreur, parfois, je préfère monter.

 Les vaches se sont poussées grâce au camping car. Merci à lui.

 On aperçoit au loin, d'autres cyclistes. J'en croiserai plusieurs.

Me voilà donc de retour à Ax les Thermes avec de belles images plein la tête. J'aurai donc fait 41 km avec 1268 m de dénivelé.

Et le dimanche 11, je décide de remettre ça et je monte au Plateau de Beille. Là non plus, je ne pourrai pas m'échauffer car le départ se trouve à 2 km du gîte. Mais cela ira quand même.

 D'après la pancarte, je constate qu'il devrait être plus difficile que Pailhères bien qu'il fasse 3 km de moins. Et mon constat se révélera vrai, je l'ai trouvé plus difficile.

 Petite pancarte le long de la route. Certaines remonte le moral, d'autres pas.

01 H 40 après, je suis donc au sommet.

 Là aussi, un monsieur se porte tout de suite volontaire pour me prendre en photo. Il fait aussi du vélo et me demande donc en combien de temps je suis montée, avec quel braquet, etc.... Sympa.

 Longtemps, ce plateau a seulement été un lieu d'élevage, surtout bovin. Il est récemment devenu le site d'une importante station de sports d'hiver des Pyrénées, principalement vouée à la pratique du ski de fond, avec des pistes situées entre 1650 et 2000 m d'altitude. Par ailleurs, le plateau de Beille est un point de passage du sentier de grande randonnée GR 10 qui parcourt les Pyrénées d'est en ouest.

                           Ici aussi, le paysage est superbe.

                                            Un groupe de randonneur.

                     Les chevaux de Mérens étaient là.

                                               Ils sont superbes.

 Au loin, la carrière de talc de Luzenac.

                             C'est beau, non ?

 Berger qui court après sa vache et son veau mais il aura bien du mal à leur faire rejoindre le troupeau.

                          Site idéal pour du ski de fond.

Bon, maintenant je redescends.

 Les deux derniers km seront plus faciles que ceux de Pailhères.

Encore une bonne chose de faite. 37 km et 1240 m de dénivelé.

Aujourd'hui, ma copine parisienne Astrid est là. Je vais donc lui faire visiter la région. Un petit tour en forêt de Tronçais me paraît pas mal, nous irons même jusqu'à l'étang de Goule. Nous partons donc vers 08 H 00 en direction de Vallon en Sully.

 Nous passons d'abord par Nassigny avec son église et son château.

                                        Astrid devant l'église.

Puis, après Vallon, direction Epineuil où se trouve la maison école du Grand Meaulnes.

  L'école dite du Grand Meaulnes, école-mairie du 19e siècle qui a été remise en l'état où elle se trouvait en 1891 au moment de l'arrivée d'Alain-Fournier avec ses parents instituteurs, alors qu'il avait l'âge de 5 ans et où il vécut jusqu'en 1898. Les meubles de l'appartement du directeur, les peintures et les papiers peints, les pupitres des écoliers, les tableaux noirs, les estrades, les cahiers, les bureaux des maîtres, les poêles à bois, les cartes géographiques, les compendiums, les panneaux de morale, et jusqu'à l'odeur de l'encre violette, sont ceux du début du siècle. La mairie a également été reconstituée.
 Le village d'Epineuil-le-Fleuriel lui-même, qui, sous le nom de Sainte-Agathe, au même titre que l'école où il vécut 7 ans, a profondément marqué l'inspiration d'Alain-Fournier dans son roman Le Grand Meaulnes. On y découvre la ferme du père Martin, la maison du notaire, le café de la veuve Delouche, la maison du gros Boujardon, les Petits coins, le Tumulus, la Belle Etoile, le glacis, etc.

                                                           Belle charette bien fleurie.

Puis nous continuons notre route en direction de Meaulne.

                                        Ils ont l'air intéressé par notre présence.

Sur la route nous rencontrons beaucoup de cyclistes à qui nous faisons à chaque fois un signe amical et finalement nous tombons sur des amis communs. Alors là, on s'arrête et on prend une photo.

                                                      Robert, Astrid et Nicole.

                                          Cette fois, c'est Robert qui prend la photo.

Nous papotons un petit moment et nous repartons.

 Nous arrivons à Ainay le Château, charmante petite bourgade. J'en profiterai pour m'arrêter à la boulangerie.

 Et près de la boulangerie, je m'aperçois que tout un pan de mur est un véritable plan de la région.

Puis nous continuons notre route jusqu'à Bessais.

                                           Sur la route de Bessais.

                                                                      Astrid.

Puis nous arrivons à l'étang de Goule.

 Il n'y a pas foule. Mais le responsable du snack bar nous dit que les baigneurs vont arriver en début d'après-midi car la baignade n'est surveillée qu'à partir de 13 H 00.

                        Nous en profitons pour manger un sandwich et boire un coup.

 L'étang n'est pas aussi rempli que cet hiver.

 Il est même sec en son extrémité. C'est désolant.

Puis, nous repartons en direction de Valigny et d'Isle et Bardais en passant par l'étang de Pirot.

                                                    Etang de Pirot.

Puis, direction Le Vilhain.

 Et arrivées au Vilhain, je ferai prendre à Astrid la petite route forestière qui sera bien appréciée car 33° s'affiche au compteur du vélo. Nous apprécierons l'ombre de la forêt de Soulongis.

 Puis nous arrivons à Hérisson.

 Les imposantes ruines du château d'Hérisson dominent la vallée de l'Aumance et l'ancien bourg fortifié. Les tours, les courtines, le donjon et le reste du logis remontent au XIVe siècle. Cette propriété des ducs de Bourbon fut prise par Louis XI au XVe siècle, puis reprise par les princes deux siècles plus tard, avant d'être démantelée par Mazarin.

 Puis, nous rentrons tranquillement en direction de Louroux Hodement et de Saint Angel.

Et voilà, encore une super balade. Nous avons fait 134 km avec 1187 m de dénivelé.

Pour aujourd'hui, la météo devrait être parfaite alors je me lève et décide de partir faire un peu de dénivelé en me baladant dans les gorges de la Sioule. Je prends donc la route de Commentry, Colombier et Lapeyrouse où je m'arrête à la boulangerie pour m'acheter un super pain aux raisins (ils sont vraiment délicieux et la boulangère super sympa).

                                                         Belle photo en devanture.

                                                              L'étang de Lapeyrouse.

                    Et son château. Il y en a des choses à Lapeyrouse.

Puis je continue en direction d'Echassières et de La Bosse.

                                                               Echassières.

                          Un peu plus haut, je mangerai mon super pain aux raisins.

Alors que je suis en train de manger, un monsieur vient me demander si j'ai assez d'eau dans ma gourde. Je lui dis oui et je le remercie. Et il me dit qu'il demande souvent aux cyclos s'ils ont besoin d'eau surtout lorsque la maison de la pierre (touristique) est fermée. Il habite un petit chalet à côté et cela ne le dérange pas de donner de l'eau aux cyclos. Alors si un jour vous avez soif en haut de La Bosse, vous pouvez vous adresser au propriétaire de ce chalet.

Je continue ma route en direction de Chouvigny qui se trouve dans les gorges de la Sioule.

                 En descendant, on aperçoit au loin le Puy de Dôme.

                                                    Château de Chouvigny.

Et j'arrive enfin au bord de la Sioule que je suivai, dans un premier temps, jusqu'au pont de Menat.

                   Depuis le pont de Menat, on peut faire du canoë.

Ensuite, je suis toujours la Sioule mais de l'autre côté et je me dirige vers Lisseuil et Châteauneuf les Bains.

La faim se faisant sentir et également la fermeture des boulangeries pour la pause déjeuner. Je décide de demander au seul et unique restaurant de Lisseuil s'il était possible d'avoir un sandwich.

Malgré un nombre impressionnant de clients arrivant presque tous à la même heure, les employés prirent le temps de me confectionner un superbe sandwich et de me remplir ma gourde et tout cela avec le sourire.

                    Autant vous dire qu'àprès un tel sandwich, j'ai eu du mal à remonter sur le vélo. La tranche de jambon cru d'auvergne était impressionnante. Et après sur le devant du restaurant j'ai vu que c'était leur spécialité. Alors si les repas sont aussi copieux et bons que ce sandwich l'était, il faudrait que j'y retourne.

                           Je l'ai dégusté sur le banc devant cette église.

Puis j'ai repris ma route en direction de Châteauneuf les Bains. Le calme de la Sioule à cet endroit et le vert des prés incitaient plus à une bonne sieste qu'à du vélo.

Et enfin, j'arrive à Châteauneuf les Bains.

Je prends ensuite la route de Saint Gervais d'Auvergne. 8 km à 4 ou 5%. Ce n'est pas un col mais cela monte bien quand même.

                                                        Eglise de Saint Gervais.

Puis direction Pionsat mais par les petites routes, c'est-à-dire par Espinasse.

Et ensuite, retour par Saint Fargeol.

 Eglise de Saint Fargeol. De gros nuages apparaissent mais resteront inoffensifs, ouf.....

Puis direction Marcillat en Combrailles, Villebret et enfin Montluçon.

                     Les bords des routes sont très jolis avec toutes ces fleurs.

                                   Petite route entre Marcillat et Villebret.

Et voilà, encore une superbe balade. J'espère qu'elle vous aura plû.

138 km et 1841 m de dénivelé.